L’instabilité sécuritaire et l'épidémie d'Ebola affectent le tissu économique de la région de Beni, selon le maire de la Ville.



Au Rond-point Nyamwisi de Beni , 18 Octobre 2018 , Photo Charly kasereka/Actu du Kivu

Secouée depuis quatre années des massacres répétées de civile,  les champs restent moins fréquentés dans cette partie de la province du Nord-kivu dans l’est de la république démocratique du Congo.  

Le tissu économique subi des lourdes conséquences suite à l’insécurité en plus de l’épidémie de la maladie à virus d’Ebola. 
Cette dixième apparition a été déclarée début Août de l’année en cours à Beni, région située à plus de trois cents cinquante kilomètres du chef-lieu de la province du nord kivu.    ‘’A partir du moment ou à cause de l’activisme des ADF les  populations de Beni ne savent plus comment aller au champ, il est donc normal que le tissu économique soit touché’’ explique le maire de la ville de Beni .   à lui de commenter  ’’Qu’en rapport avec l’epidemie d’Ebola, il y a tant des restrictions qui sont imposées sur ces zones touchées ‘’ . 
Nyonyi Bwanakawa ajoute en soulignant que la région de Beni est de moins à moins fréquentée ce dernier temps suite à cette situation d’incertitude continuelle.  ‘’ Il y a même ceux qui pouvaient venir acheter ou vendre par peur de cette insécurité et l’epidemie d’Ebola  il est évident que l’économie et les commerçants soient touchés.’’ 

Avec ses 700000 habitants la ville Beni et ses alentours vivent avec les réserves. ‘’le gouvernement central doit réfléchir sur l’exonération des certaines taxes et certains impôts pour nous alléger cette souffrance ‘’ commente Lukando  Maliyabwana représentant de la FEC (fédération des entreprises du Congo ) au marché centrale de Beni.
 
Des depots d'Haricots et Maîs au Marché centrale de Beni,17 Octobre 2018/ Photo Charly kasereka - Actu du Kivu.
Au marché, les entrepôts manque des ravitaillements, moins encore les revendeurs parlent d’une baisse considérable des recettes.  ‘’Avant j’arriver à écouler dix à quinze poches de d’haricot et farine de manioc, aujourd’hui il est difficile de faire sortir de cet entrepôt une poche entière par jour’’ témoigne Marceline kavira  commerçante au marché central de Beni, ajoutant que les clients venant de Goma et Kinshasa sont devenus plus que rares dans ce marché contrairement au temps passé ,il y a deux ou trois ans.

A vocation agricole, une grande pari de la région de Beni n’est plus fréquentable à cause de l’insécurité causée par la rébellion d’islamistes de ADF ( Alied democratic force ).  Plusieurs villages et quartiers se sont vidés de leurs occupants après les multiples incursions des rebelles qui venaient piller, incendier les maisons et massacrer la population civile.





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