Les étudiants suivent l'exposition des intervenants à l'atelier, le 9 décembre à Ulpgl ( Photo Crédit Charly kasereka) |
Plus de 200 étudiants réunis
pour parler et débattre sur la question des violences sexuelles et celles basées sur le genre.
‘’Violation des droits
économiques sociaux et culturels ‘’ est un frein au développement et nous Uhaki
Safi et ASF comme programmes de la promotion des droits humains nous avons le
devoir d’en parler et faire des sensibilisations continues sur cette question. Un
Etat qui ne respecte pas les droits économiques et social peu être traduit en
justice, et pour que les futurs cadres le sachent ils doivent d’abord savoir
cela ’’renchérit Jules Rhuhunemungu
responsable programme Uhaki safi ASF, ajoutant que l’objectif pour eux d’avoir
approché les étudiants c’est pour insister tout d’abord l’esprit de recherche
sur la question de violence faites aux femmes au près de ces futurs cadres.
En marge de la clôture des
16 jours d’activisme, il était important que les étudiants soutirent quelque
chose.
Violence sexuelle,
discrimination sexiste positive ou négative, mais aussi le mariage précoce sont
là les questions autour duquel experts et participants ont débattu.
Les étudiants suivent l'exposition des intervenants à l'atelier, le 9 décembre à Ulpgl ( Photo Crédit Charly kasereka) |
Pour en parler aux étudiants de l’université libre
des pays des grands Lac, deux principaux thèmes ont été décortiqués : « Les
violences des droits économiques, sociaux et culturels comme freins à la paix
et l’éducation » et « le mariage précoce, frein à l’éducation de la femme »,l’objectif étant d’amener les étudiants de la faculté de droit à
mener des recherches sur la question des violences sexuelle selon Jule Rhuhunemungu
responsable du programme à Uhaki safi et ASF.
Il faut une sensibilisation
continue
Un débat riche, les
participants en veulent encore plus. Une salle à majorité occupée de femme sur
une centaine des participants, elles ont témoignés combien la question de
violence physique, économique et socioculturels faites aux femmes doit
mobiliser tous les acteurs.
‘’Eduquer une femme c’est
éduquer toute la nation’’ lance Riziki Mastaki l’une des représentants des étudiants
à l’ULPGL Goma au sortir de la rencontre. ‘’ Je pense que moi état qu’une fille
instruite et outillée à travers ce débat, ce qui reste à faire c’est de
vulgariser les droits économiques et sociaux auprès d’autres femmes et ensemble
mener une lutter pour les revendiquer ‘’
ajoute Riziki d’un ton rassurant.
Une lutte mixte
Les hommes qui se sont joint
à ces échanges fructueux, restent confiants et promet d’aller jusqu’au bout. ‘’La
lutte doit être mixte car les violations des droits économiques sociaux et
culturels constituent aujourd’hui un frein à la paix et cela nous touchent tous’’
fait savoir Amini Osé l’un des participants garçons.
Les violences basées sur le
genre, dont les femmes sont victime touchent l’ensemble de la communauté, sur
ce, les enjeux seraient aussi communautaires.
Cette rencontre d’échange avec les étudiants s’est inscrite dans le
cadre de la campagne de 16 jours d’activisme contre les violences sexuelles
faites aux femmes organisée par le Programme d’Appui au Renforcement de la
Justice à l’Est de la RDC (PARJ-E) «UHAKI SAFI .
L'année 2015 marques la 25 eme année de la Campagne des 16 jours
d'activisme contre la violence basée sur le genre, qui a fait ses débuts en
1991
Les étudiants suivent l'exposition des intervenants à l'atelier, le 9 décembre à Ulpgl ( Photo Crédit Charly kasereka) |
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