Les femmes déplacées cultivent un champ à kishanga (Phot Charly kasereka) |
"La guerre nous a presque tout pris ,mais pas la force de travailler" c'est à travers cette phrase que les déplacés et retournés de guerre à kishanga ,ont pris l'initiative de cultiver le marais pour leur indépendance alimentaire .
Certains d'entre eux sont dans le camp depuis plus de 5 ans.D'autres se sont déplacé plus de trois fois soit d'un camp à un autre ou d'un village à un autre. Ils ont survécu durant un long moment grâce aux rations alimentaires données par le PAM RDC (Programme Alimentaire Mondial) et autres ONGs internationales.
Avec les ruptures inattendues de la distribution, ils ont approché une ONG locale qui collabore avec le PAM, assemble ces deux partenaires ont négocié un marais privé de plus de 100 hectares pour leur permettre d'y planter quelques graines.
Depuis l'année 2013, ces déplacés cultivent et certains ont réussi à se tracer un chemin de retour dans leurs villages respectifs avec des petites sommes gagnées après la vente de la récolte .
Dans ces champs communautaires, les hommes comme les femmes manifestent la joie . ''Je suis contente par ce que après trois mois ,je vais manger mes choux et avoir l'argent pour la scolarité de mes deux petits garçons" nous l'une des femme rencontrées dans le marais .
Un déplacé de guerre cultive un champ de Choux pour sa ration |
Une femme déplacée de guerre dans son champ près du Camp à Kishanga (photo charly kasereka) |
Dans ces champs communautaires, les hommes comme les femmes manifestent la joie . ''Je suis contente par ce que après trois mois ,je vais manger mes choux et avoir l'argent pour la scolarité de mes deux petits garçons" nous l'une des femme rencontrées dans le marais .
Ils choisissent des cultures qui peuvent être récolte sur une durée moins longue.
L'ambiance est au bon fixe entre bénéficiaires eux-mêmes et entre les encadreurs dans le champ. La cohésion sociale entre ethnies est renforcée à travers les travaux communautaires.
"Vivre pour le travail et
par le travail " c'est le credo de tous ces déplacés et retournés
Femmes,hommes et enfants déplacés de guerre dans un champ communautaire à Kishanga (photo Charly kasereka) |
A kishanga, dans le
territoire de MASISI (85 km Ouest de Goma) le PAM ensemble avec une
organisation locale PADEC (programme de développement communautaire )
souviennent depuis 2013 plus de 800 ménages composés des déplacés, retournés et
vulnérables . Ces derniers aménagent aujourd'hui plus 100 hectares de marais
pour la production agricole et maraîchère.
Le marais aménagé est
reparti en petites parcelles de huit ares par ménage. Chaque ménage
exploite son espace gratuitement pendant une période de Cinq, mais sous un
accompagnement technique des agronomes de PAM et PADEC.
Un camp des déplacés près de la cité de kishanga (photo charly kasereka) |
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