Une usine de traitement du Café à Goma ( photo Charly Kasereka) |
Relancer la culture et le traitement du Café, c’est la
nouvelle guerre dans laquelle se lance l’Office Nationale du Café et les organisations non gouvernementales telles que gouvernement congolais, Eastern Congo Initiative (ECI), L’AN, USAID.
L’objectif pour tous ces acteurs, c’est de voir le Nord-Kivu
redevenir le poumon dans la production et traitement du Café en rdc.
Cette province
regorge des plantations à Masisi, Katale et Beni avec un climat favorable pour
le café, mais pour les acteurs assainissement du secteur devrait être une priorité.
Dans un forum de deux
jours tenu à Goma, le 16 et 17 juin, réunissant les délégués du gouvernement congolais,
ceux des institutions financières et les animateurs des organisations régionales ;
des recommandations visant à remonter la production ont été émis surtout auprès
du gouvernement pour voir demain le café de la RDC sur le marchés mondiaux.
Plus de Dix ans
maintenant que le café en provenance de la RDC n’est plus compétitif sur le
marché mondial. Plusieurs causes ont été soulevées au cour de cette rencontre. Parmi
elles : la chute de production, le
taux de taxation élevé par rapport
à d’autres pays dans la région, les insectes qui ravagent les cultures.
Pour l’Est de la Rdc,
la guerre a aussi contribué à la dégradation de la production du Café. Les
plantations ont été abandonnées suite à l’insécurité dans les milieux ruraux.
Actuellement la
république démocratique du Congo, réalise environ 10 000 tonnes par an. Cette
production reste sans impacte du faite que le climat des affaires est non
assaini, et cela rend incompétitif le café congolais sur les marchés mondiaux.
La région a des potentialités
qui restent sans accompagnement jusqu’aujourd’hui. HARPER McConnell est
directrice de programme à Eastern Congo Initiative (ECI) basée à Goma.
Le gouvernement provincial du Nord-Kivu promet de s’y mettre, en soulignant que plus de mille platines viennent d’être donnés aux planteurs.
Le gouvernement provincial du Nord-Kivu promet de s’y mettre, en soulignant que plus de mille platines viennent d’être donnés aux planteurs.
A Goma, une usine de
traitement est implantée depuis plus de deux ans, produisant en moyenne 15
tonnes de Café par jour.
Une usine de traitement du Café à Goma ( photo Charly Kasereka |
Au cours du forum, un
petit classement a été révélé, signalant le Nord-Kivu premier producteur du
café en RDC suivi de la province du Sud-Kivu puis celle d’Orientale dans la
production de Café.
Signalons tout de
même que dans les années 1980, le Zaïre, actuelle RDC parvenait à écouler sur
le marché international une production de 100 000 tonnes du Café marchant
de haute qualité d’une valeur d’environ 350 million de dollars américains.
Cette production a
sensiblement baissée pour se situer à 3195 tonnes en 2011, soit une valeur de
2,4 million de dollars américains, selon les statistiques de l’ONC/RDC.
Les intervenants dans
le forum ont fait savoir que le café produit en RDC et toute fois présent sur
les marchés mondiaux, mais sous un autre label des pays qui le trafic sans les
citer.
Outre les stratégies
de remonter la production, les acteurs de ce secteur pensent qu’il faille
instaurer le système de traçabilité du café à l’exportation pour limiter la
fraude.
Une usine de traitement du Café à Goma ( photo Charly Kasereka |
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