Mieux conservé, le PNVi peut mieux donner au ‘’Nord kivutiens et kivutiennes’’


Couché du Soleil dans le Parc Nationale de Virunga (Photo credit Charly Kasereka)
  

Mieux protéger le Parc national des Virunga, des  emplois directs et indirects seront crées au profit des populations locales. Avec la sécurité revenue maintenant  autour du PNVi  dans la province du Nord-Kivu, le tourisme redevient encore plus favorable pour visiter les Gorilles de Montagne dans une faune riche en espèce.  C’est dans ce combat que L’ICCN (institut Congolais pour la conservation de la nature) à travers son programme ‘’Alliance Virunga’’ accélère, la sensibilisation pour sauver le parc, l’un des plus anciens Parcs d’Afrique crée en 1925.   PNVi (Parc National des Virunga)  possède la flore et une faune avec plusieurs  espèces uniques au Monde. Aujourd’hui, il est  convoité par une société pétrolière qui explore le bloc 5 de son espace pour une probable exploitation s’il s’avérait que le pétrole existe sur cette Zone.


Aperçue sur Le PNVi


Situé dans l’Est de la République démocratique du Congo (RDC), le Parc des Virunga est le plus ancien parc national d’Afrique. (1925) Classé au patrimoine mondial de l’UNESCO, le site est connu pour son réseau de forêts, de savanes, de cour d’eau  , de lacs, de marécages, de volcans éteints et actifs et de glaciers éternels caractérisés par une biodiversité exceptionnelle.  Le Parc des Virunga est également réputé pour abriter près de 200 Gorilles de montagne en danger, après la guerre dans cette région.

Selon le ministère de l’Environnement de la RDC, il « compte plus d’espèces de mammifères, de reptiles et d’oiseaux que toute autre aire protégée en Afrique, si ce n’est de la planète »
Plus de 2 000 espèces végétales ont été recensées, parmi lesquelles 10 % sont endémiques du Rift Albertin, qui englobe le Parc des Virunga. Le parc sert de refuge à 218 espèces de mammifères, 706 espèces d’oiseaux, 109 espèces de reptiles et 78 espèces d’amphibiens.  Il s’agit du seul parc national au monde à abriter trois espèces de grands singes – le Gorille de montagne, le Gorille des plaines de l’Est et le Chimpanzé de l’Est.


Le Parc national des Virunga fut l’un des premiers parcs classés au patrimoine mondial de l’UNESCO (ce statut lui a été accordé en 1979). En 1996, le parc a été inscrit sur la Liste des zones humides d’importance internationale. Bien qu’il bénéficie d’une protection grâce à son statut de zone de nature sauvage protégée, le parc est menacé depuis plus de deux décennies par des groupes armés ayant recours au braconnage, à la déforestation et à d’autres méthodes d’exploitation des ressources non durables et illégales. C’est pourquoi le Parc des Virunga figure désormais sur la Liste du patrimoine mondial en péril.  
Braconnage d'un éléphant dans le PNVi  ( Photo crédit KATYA EMMANUEL )

En 2006, le gouvernement de la RDC a signé un contrat de partage de production octroyant une concession pétrolière à Soco International PLC, basée au Royaume-Uni, par l’entremise de sa société enregistrée en RDC, Soco Exploration and Production DRC Sprl.
 Cette concession, intitulée Bloc V, couvre une superficie de 7 500 kilomètres carrés, dont plus de la moitié se situe dans l’enceinte du Parc des Virunga. En juillet 2012, Dominion Petroleum a cédé sa participation de 46,7 % à Soco.


Bras de fer contre une société pétrolière!

Dans un Etat comme la Rdc où la confiance entre gouvernants et gouverné n’est pas au bon fixe, les risques et problèmes liés à l’exploitation du pétrole ne sont pas à négliger, surtout ici au Nord-kivu où presque tous est à refaire après plus de deux décennies de conflits inter ethniques.

Les communautés locales par peur et expériences du passé ne savent plus à quel Saint se vouer. La La société SOCO promet trois cent milles dollars l’an pour des projets sociaux (Hôpitaux, écoles et routes), Mais l’habitant ordinaire vivant de la pêche dans le lac Édouard, et craint pour l’environnement autour du site d’exploration et d’exploitation, mais aussi le fait  que cet argent soit détourné dans les poches  des particuliers et ne rien faire au profit de la communauté.
A lors qu’à l’étape d’exploration, l’arrivée de la société riveraine n’enchante pas la communauté, cette communauté, la Société SOCO est comme toutes les autres qui sont venues dans différents projets en promettant des choses chimériques sans rien faire de concret. 
Moyen de mobilité pour les Gardes Parc  (Photo credit Charly Kasereka)


Valeur économique du PNVi

La RDC pourrait investir pour tirer profit de la valeur économique totale du parc, plutôt que de mettre en péril sa valeur à long terme.
« La conservation de la nature procure des ressources inépuisables avec le tourisme, alors que le pétrole détruit l’environnement  et c’est une ressource épuisable. » Propos du gouverneur de la province du Nord-Kivu Julien Paluku, lors  d’un point de presse ce dimanche 06 à sa résidence privée.
L’ICCN, à travers sa nouvelle idée dans le programme ‘’Alliance Virunga’’ conçu en 2013, vise la valorisation des ressources naturelles fournies par les écosystèmes du Parc des Virunga au profit des populations locales.  Associer les acteurs du secteur privé, société civile  et même du gouvernent aux actions de conservation pour la survie  du PNVi est un facteur de paix, stabilité et du développement durable.

Construction de la conduit pour la centrale Hydroélectrique de la centrale de MATEBE (Photo credit Charly Kasereka)
Seul les revenus du  tourisme, peuvent procurer à la communauté plusieurs projets, car  trois milliards de dollars américains peuvent être  perçu  par  an à travers les visites touristiques, A expliqué Emmanuel DEMERODE, le responsable de L’ICCN N-Kivu .

En 2013,l’ICCN a mis en place plusieurs grands projets d’intérêt communautaire pour montrer  que les potentialités et aussi les avantages de la conservation du Parc peuvent plus donner que le Pétrole.
Neuf  écoles et un centre de santé ont été construit dans la province grâce au revenu du tourisme.
A MATEBE dans le territoire de Rutshuru  situé à Soixante quinze kilomètre au Nord de Goma, l’ICCN-PNVi  construit une centrale hydroélectrique de Douze et demi Mégawatt  construite sur la rivière Rutshuru en faveur des  populations environnant le parc. 

Une chose impressionnante sur ce chantier, la main d’œuvre est Cent pourcent congolaise. 355 personnes au total travaillent sur cet espace de Dix hectares.

Selon Monsieur SAFARI, chef de chantier, Une trentaine révolue. C’est ingénieur congolais qui a déjà participé à la construction des  plusieurs autres  grands chantiers dans le Monde entier, tout le personnel est originaire du Nord-Kivu.Les machines sont installées et conduites par de congolais qui ont eu  une formation sur place ; question de favoriser et créer de l’emploi à la population locale longtemps fragilisée par des multiples guerres.
Sur la chute qui bientôt faire tourner la turbune de la centrale MATEBE (Photo credit Charly Kasereka)
La  centrale va desservir plus de Cinq cent mille personnes habitant les zones environnent le PNVi dans les territoires de Rutshuru et Nyiragongo.    Les travaux vont durer deux ans  (2013 à 2015) avec un financement de  Vingt million de Dollars Américains  de la fondation  Howard BUFFETT.
En plus de l’électricité, une conduite d’eau est en cour de construction dans le territoire de Nyiragongo. Ce dernier a eu ses  dernières gouttelettes d’eau  vers 1970.

Pour ce projet d’addiction d’eau financé à hauteur d’un million de dollar américain va desservir une zone de plus de Deux cent milles Habitants. Les ingénieure Congolais de l’ICCN, conduisent leurs tuyaux  de la colline historique de ‘’CYANZU’’ , à plus de Trente kilomètre de la cité de Rugari ,située à une quarantaine de kilomètre au Nord de Goma. Le projet qui a commencé en janvier 2014, les Rugariens verront les premières gouttelettes d’eau en Aout 2014 après plus de Quarante Cinq ans sans eau potable. 






Vidéo tournée à la chute de la rivière MATEBA  (Photo credit Charly kasereka)

Dans le territoire de BENI à MUTWANGA plus de  trois cent cinquante  kilomètre au Nord de Goma, une autre centrale de Quatre Cent kilowatts  est déjà terminée dans le but d’occuper les jeunes avec de l’emploi pour les éloigner des groupes armé qui pullulent la région.

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