MARTIN KOBLER et la Délégation de Kinshasa aux négociations de Kampala MUNYONYO (Photo Credite Magloire Paluku) |
Depuis la forte
implication de la communauté internationale avec la descente de deux
hautes personnalités Martin Kobler le représentant spécial du secrétaire de
Nations Unies en RDC et Mery Robinson qui est l’envoyée spéciale de Ban
Kimoon dans la région des grands Lacs.
Entre les deux parties en
négociation : M23 vs Kinshasa chacun campe toujours sur ses propositions.
la branche politique du
(M23), conduit par son président Bertrand Bisimwa, pour le M23 il faut un amnistie collectif pour
tous le membre du Mouvement est pour le moment la grande question à laquelle il
doit y avoir une réponse satisfaisante, avant de parler du retour des refugiés
et la vie prochaine de ce mouvement rebelle opérationnel depuis Avril 2012
autour de la ville de Goma.
Pour ce chef rebelle, le M23 a fait, «de grandes
concessions sur ses revendications politiques pour rendre possible la signature
d’un accord de paix à Kampala dans les heures qui suivent. » Cependant,
Bertrand Bisimwa n’a pas précisé la teneur de ces renoncements.
Pendant ce temps, la partie gouvernementale campe
sur sa position. Pour elle, toutes les personnes auteurs des crimes contre
l’humanité, violences sexuelles et de recrutement d’enfants soldats ne seront
pas éligibles à l’amnistie.
Le gouvernement exige par ailleurs que le M23
dépose immédiatement les armes et que chacun de ses membres s’engage
individuellement à ne plus être impliqué dans un groupe armé. Kinshasa souhaite
que l’intégration dans les FARDC des rebelles qui ne sont pas repris sur la
liste d’exclus se passe loin des territoires de l’Ituri, du Nord et du Sud-Kivu.
Loin de Kampala, le gouverneur de la province du Nord-kivu de son coté
reste ferme à sa vision des choses’’ la solution durable pour mettre fin à ce
groupe rebelle reste militaire et non une intégration’’ l’a déjà dit plus d’une
fois JULIEN PALUKU, gouvernant une
province sous les crépitements de balle de Sept ans.
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