Le Conseil de sécurité des nations unies a par sa résolution 2098,
signé l’envoi d’une brigade d’interposition qui imposera la paix par la force
en frappant tous les groupes armés de la RDC surtout dans sa partie Est.
Cette force chargée de neutraliser
les milices opérant en RDC sera dotée des moyens d’action
à une capacité de mobilité conséquente pour cette opération, a-t-il
souligné Babakar Gay.
Des Casques bleus en position d'attaque à Kanyarushinya |
La Tanzanie, le Malawi et l’Afrique
du Sud ont accepté de contribuer avec
des troupes pour composer cette brigade.
La brigade aura son Etat major
militaire à Goma (ville de L’Est de RDC),
elle aura également ses bataillons centrées autour de la capitale du Nord-Kivu.
La
brigade va disposer des moyens d’appuis, dont l’art-tuerie et des hélicoptères en attaque qui sont déjà à Goma et qui seront
renforcé ultérieurement. Il aura aussi
un soutient logistique avec une équipe médicale et les moyens de mobilité des
troupes que dispose déjà la monusco.
Rappelons que la Monusco est en RDC
depuis plus de 10 ans avec plus de 17 000 casque bleus dont plus de 90 %
sont basés ici à l’Est du géant pays d’Afrique centrale. (RDC)
Dans le dernier rapport des experts
des Nations Unies, le Rwanda et l’Ouganda ont été cités, pour avoir soutenu le
M23, un mouvement rebelle créé depuis mai 2012 et visé par la communauté
internationale pour ses actions commises entre novembre et décembre 2012.
Pour corroborer cette hypothèse, les
Gomatraciens et les médias internationaux ont été témoins lors de la chute de
Goma le 20 Novembre 2012, quand les troupes en uniforme de l’armée
rwandaise ont traversées la barrière avec des armes lourdes pour soutenir le
M23 a prendre la ville touristique de Goma.
Pièce en conviction une vidéo filmée devant l’Hôtel IHUSI
(hôtel construit à moins de 200 mètres de la frontière Rwando-Congolaise) le 20
Novembre 2012 et diffusée sur la chaine de télévision Française France 24, montrant des soldats entrant dans Goma
par la Grande Barriere au Sud-est de la Ville de GOMA.
Vidéo montrant les soldats Rwandais entrant par la Grande Barriere au Sud-Est de Goma
Le
Rwanda qui exerce la présidence tournante du Conseil de sécurité de Nations
Unies, s’est prononcé en ce terme : « Nous ne pensons pas que cela soi une solution aux problèmes de
l’Est de la RDC, le plus importants c’est le processus politique » une
déclaré de la ministre Rwandaise des affaires étrangères Louise Mushikiwabo au
début de cette semaine.
Après
le vote de cette résolution du CS , Kinshasa a demandé au mouvement
rebelle du 23 mars (M23) de s’auto-dissoudre au risque d’être une cible pour la
brigade d’intervention.
De son
coté le M23, a affirmé qu’il s’accordait le droit de se défendre en ripostant à cas
d’une attaque..
Le 16 Avril,
le colonel Vianey Kazarama porte parole militaire du M23, a déclaré à
l’AFP :« Avec cette brigade c’est la fin de la guerre ou Kabila gagne
ou le M23 l’emporte, nous attendons cette brigade, que le monde entier et la
population congolaise chantent, on dirait que c’est le retour de Jésus » a
affirmé toujours c’est colonel du M23 d’un ton ironique.
Pour les femmes de Goma la question de transit des matériels doit être bien claire
Pour
l’instant les femmes regroupées dans plusieurs associations féminines du Nord-Kivu disent non au maintien des refugiés Rwandais
en RDC.
Position
soutenu au cour d’une manifestation ce mercredi 17 avril au centre ville de Goma.
Ces femmes du Nord-Kivu insistent sur le retour de ces
refugiés dans leur pays au lieu de continuer à terroriser les congolais qui les
ont accueillis lors du génocide au Rwanda en 1994 . « Les femmes du Nord-kivu dénoncent le complot de balkanisation de
la RDC en voulant octroyer la nationalité congolaise aux Rwandais armés et
violeurs nous demandons à la communauté
internationale de faire pression au Rwanda pour que ce dernier organise un
dialogue inter-rwandais, et que le HCR( Haut commissariat de Réfugiés) rapatrie
tous les Rwandais qui sont actuellement
présent en RDC. » C’est le message que l’on pouvait lire sur les
calicots des manifestantes.
Selon une campagne de fin 2012, menée par search for Common ground, une ONG partenaire
de HCR ; en principe c’est le 30
juin 2013 que des Rwandais vivant en RDC vont perdre leur statut de réfugié.
Ces
femmes ont aussi protestées le faite que les matériels militaires que va utiliser
la brigade d’intervention n’atterrisse pas en Ouganda pour ’être transité en
Goma/RDC.
Ces
manifestantes soulignent que l’Ouganda avait été cité par les experts des
Nations Unies pour avoir soutenu les rebelles du M23 lors de la prise de Goma
en Novembre : « Ces matériels ne doivent pas transiter en Ouganda
pour passer dans la zone occupée par le
M23, Bunagana » (à la frontière avec l’Ouganda) jusqu’à Rutshuru, toutes
ces villes sont situées au Nord-est de Goma respectivement 90 et 75 kilomètres.
En
attendant le déploiement de la brigade d’intervention de la Monusco chargée de
"neutraliser tous les groupes armés" dans la partie est de la RDC, le
Mouvement du 23-Mars (M23) prépare sa stratégie de défense. Près de 500 hommes
de sa faction dissidente pro-Ntaganda ont rejoint le groupe rebelle. Mais
proviennent-ils du Rwanda voisin ou de Kibumba, près de Goma ? La question
reste jusqu’à ces jour sans réponse.
Début
avril, Kigali avait annoncé avoir éloigné de sa frontière avec la RDC près de
700 rebelles congolais de la branche dissidente du M23 qui s’étaient réfugiés sur
son territoire, fuyant les affrontements avec les troupes restées fidèles au
chef de l'autre faction du mouvement rebelle, Sultani Makenga.
Le M23 annonce sa position sur l'arrivée de la Brigade Onusienne
Depuis
l’adoption de la résolution 2098 du Conseil de sécurité des Nations unies, le
28 mars, créant une brigade d’intervention chargée d’« empêcher l’expansion de
tous les groupes armés [dans la partie est de la RDC], de les neutraliser et de
les désarmer », le M23 s’est lancé dans une campagne de sensibilisation contre
le déploiement effectif de cette force.
Des
courriers de mise en garde ont été expédiés aux parlements d’Afrique du Sud, de
Tanzanie et du Malawi pour leur demander de ne pas permettre l’envoi de leurs
troupes dans le merdier congolais. Des menaces à peine voilées ont également
été exprimées. « Nous n’allons pas nous battre contre la brigade
d’intervention, mais si elle nous attaque, nous riposterons avec la dernière
énergie », a lâché Vianney Kazarama qui donne au M23 l'avantage de la
connaissance du terrain. « N’oubliez pas que nos troupes maîtrisent la partie
est de la RDC mieux que quiconque », a-t-il annoncé.
Réagissant
aux inquiétudes de ces manifestantes, le Colonel FELIX BASSE porte parole
militaire de la Monusco ,a déclaré au cour du point de presse hebdomadaire :
« Il n’y a pas d’inquiétudes à se faire pour le transit de ces matériels
par Ouganda . l’Ouganda nous sert d’un pont depuis toujours pour transiter
nos matériels lourds ici à Goma. Le choix pour l’Ouganda c’est parce que c’est
le seul aéroport où il y a des engins de déchargement de ces matériels, tous
les aéroports de la RDC proches de Goma n’ont pas ces engins là . Je pense
qu’il faut rassurer ces femmes qu’il n’y a pas de problèmes ».
Kinshasa, n’a pas manqué aussi quelques mots à
placer.de son coté il prend avec beaucoup de prudence l’annonce de la
réintégration des troupes fidèles à Bosco Ntaganda au sein du M23. « Nous ne
voulons pas rentrer dans la guerre psychologique que la rébellion tente de
mettre en place », a expliqué Lambert Mende, porte-parole du gouvernement
congolais, rappelant néanmoins que « si l’information se confirmait, il
s’agirait d’une violation grave par le Rwanda de ses engagements internationaux
notamment l’accord d’Addis-Abeba et la résolution du Conseil de sécurité qu’il
a récemment voté ».
Ce mouvement de protestation des femmes survient un jour
seulement avant la tenue d’une réunion ministérielle à Pretoria en Afrique du
Sud. Quelques autorités congolaises
participent à cette réunion en tant que des experts de la région.
La rencontre sera
basée sur la stratégie globale relative aux solutions durables du retour des réfugiés Rwandais se trouvant encore en RDC.
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