EXPLOSION A GOMA ,LA SITUATION SECURITAIRE VA MAL .


Blessé de l'explosion du 8 Octobre à Goma:Photo CHARLY

Si le front militaire est encore calme entre les rebelles du M23 et l’armée régulière, la situation sécuritaire à l’intérieur de la ville de Goma va mal.                           
 Après une série d’attaques de Bandits à mains armées la semaine passée, les Gomatraciens  craignent  une reprise des combats dans la région, une fois que le sommet de la CIRGL et de celui de la Francophonie aient passés.
Blessé de l'explosion du 8 Octobre à Goma:Photo CHARLY

Goma, une ville jadis appelée grenier de la république et convoitée par les touristes de par son paysage attirant (lacs, volcans et Parcs), aujourd'hui, elle est devenue un champ de bataille, où la cible c’est  la population traumatisée par des multiples guerres à répétition et qui vit à ce jour dans une psychose des rumeurs d’une éventuelle attaque de la ville par les rebelles du M23.
S’ajoutant à la terreur des bandits à mains armées opèrent presque toutes les nuits  laissant des morts  derrière eux  et ceux qui échappent à la mort, restent dans le souci de leurs biens emportés par ces bandits.
La soirée de ce lundi  08 Octobre vers 19h15’  c’est l’explosion d’une grenade dans le quartier populaire  BIRERE Avenue Mapendo-Nord, un étudiant a succombé et plus de 23  habitants blessés dont 4 sont graves.  
Nombreux témoignages recueillis sur place affirment que la grenade a été
jettée depuis une moto transportant deux personnes  en tenue civile et c’est l’une  qui a dégoupillé ladite grenade dans un petit marché du soir et où à coté il ya des petites buvettes, Kiosques, salon de Coiffure et maisons d’habitations.

Blessé de l'explosion du 8 Octobre à Goma:Photo CHARLY
 Les victimes de cet acte étaient des passants et des commerçants dans ce petit marché.
A 300 mettre au nord de l’endroit de l’explosion, une autre grenade est retrouvée le matin de ce mardi piégée non loin d’un carrefour  appelé Rond point  RUTSHURU, un centre où plusieurs femmes exercent  le petit commerce pour survivre au taux du jour et au rythme du pays.

Heureusement la grenade a été repérée avant qu’elle ne fasse les  dégâts et déminée par les éléments des forces loyales(FARDC) conduit  par le  Général GABRIEL AMISI.
Le calvaire d’une population attristée par des  multiples violences de tout genre et sous la barbe d’une grande expédition de la mission onusienne(MONUSCO) avec 17 mille casques bleus dans le pays  dont plus d’ 1/3 déployées da la partie  de l’Est.
A cela s’ajoute la présence  dans la zone des régiments FARDC, mais aussi l’attente d’une force internationale Neutre qui sera composée de 4 Mille hommes dans le cadre de l’intervention de la CIRGL pour  neutraliser les forces négatives opérant dans la région.


La menace est grande avec une tristesse visible sur les visages de Gomatraciens :
Madame FATU veuve de son état habite sur la rue  où il y a eu  l’explosion ; Témoigne ce qu’elle a vécue :
Une femme victime de l'explosion à Goma 8 octobre
                             « J’ai entendu quelque chose tombé sur nos toits sous forme  des pierres, et après cela ; il s’en est suivi des cris à l’extérieur et des personnes venaient en fouillant jusque dans notre maison avec du Sang partout sur leur corps et l’une des mes filles s’est évanouie en  voyant ces blessés ! Personnellement j’ai compté 6 blessés chez mes voisins, mais on parle de 25 personnes blessées des passants qui étaient devant la porte de ma maison.
Ce que je peux dire à nos autorités, surtout à notre président  est que nous souffrons ! Avec des vols, tueries et des violes.
Si vraiment le président m’écoute, qu’il fasse quelque chose ; nous pouvons bien souffrir  avec la famine ou chômage nous acceptons, mais pas  des tueries. 
Et si nous mourrons tous il n’y aura pas de président sans peuple ! Nous souffrons !! Nous souffrons !! » .




Le maire de la ville tape sur la table

 plus question de voir une moto en circulation dans la ville de Goma après 18H30,c'est la décision prise par toutes les autorités sécuritaires à savoir:le maire de la ville,le commandant de la 8ème région militaire,la police nationale congolaise,l'agence nationale de renseignement ainsi que la DGM.

Tout motard en circulation après ses heures sera considéré comme suspect et sera traité selon cette identité.
A ce ci, il est donc demandé aux habitants de Goma de rentrer tôt à leurs domicile et finir leurs activités avant ces heures pour ne pas être confondu avec des brigands qui sont recherchés de loin et de prêt par les services compétents.

Attroupement de motards à Goma:Photo CHARLY
A cette decision les motards n'ont qu'a s'incliner à la mésure,mais avec des murmures au fond des leurs coeurs en disant qu'ils ont seulement cette actité pour survivre et ce pendant ces heures du soir ils essayent de quelques complement de recette pour leurs patrons.
De l'autre côté, les clients de ces taxis motos qui terminent leurs  activités un peu tard la soirée,s'inquiètent de la mésure et certains doutent que ce sois une solution pour l'insécurité qui prvont dans la ville ce dernier temps.



Si chaque peuple a des dirigeants qu’il  mérite ; certains Gomatraciens doutent de cette phrase d’ALEXIS DE TOCQUEVILLE,  auteur et penseur Français. Car à chaque nuit qui approche  c’est la peur étant donné que l’on ignore celui dont  sera le tour prochainement !
 Deux jeunes Garçons blessés dans l'explosion du 8 Octobre à Goma:Photo CHARLY 
 Blessés de l'explosion du 8 Octobre à Goma:Photo CHARLY 



Commentaires

  1. Ce maire-là et tous ses complices savent (très bien) d'où vient le mal dont nous souffrons; ils savent surtout que cela ne vient pas des taximen en moto. Alors qu'ils cessent de torturer encore plus la population déjà meutrie par l'asservissement de tout genre. Ils n'ont qu'à aller chasser le M23 et alliés (rwandais) des territoires qu'ils occupent, et la situation sécuritaire redeviendra normale.

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