Le général SULTANI MAKENGA avec sa canne entouré des sa garde rapprochée et des journaliste (Photo 01 12 2012 à Goma) |
Après l’échange des
tirs survenus dimanche 24 février entre deux factions opposées du M23, la
situation reste confuse ce mardi dans le territoire de Rutshuru.
Selon des
sources concordantes, les violons ne s’accordent plus entre Sultani Makenga,
chef militaire du M23 et Bosco Ntaganda, parrain de cette rébellion et ancien
chef militaire de l’ex-rébellion du CNDP.
qui serrait arrêté par on ne sait qui jusqu'à ce soir du MARDI 26 Fevrier rapporte certaines sources dans le Mouvement Rebelle du M23.
Bosco Ntaganda qui est sous le coup
d’un mandat d’arrêt de la Cour pénale internationale n’a jamais revendiqué
officiellement son appartenance au M23.
La majorité d’hommes répondant aux ordres de Sultani
Makenga se seraient retirés de Rubare, Rutshuru-centre, Ntamugenga,
Nyongera et Mabenga, d’importantes localités de Rutshuru pour se positionner
sur des collines stratégiques de Mbuzi, Runyonyi et Nyabitona, dans le
groupement Bweza, chefferie de Bwisha.
La prise de ces collines devrait étouffer toute action
militaire de Bosco Ntaganda, a déclaré ce mardi un officier du M23 qui a requis
l’anonymat.
D’autres combattants de Sultani Makenga sont allés
vers Bunagana, cité frontalière de l’Ouganda, à environ 20 km à l’est de
Rutshuru.
En revanche, Baudouin Ngaruye, un autre chef militaire
du M23, qui fait allégeance à Bosco Ntaganda est resté maitre de
Rutshuru-centre, Nyongera, Kiwanja et Rubare. Mais, ses combattants sont peu
visibles dans la région, affirment des sources concordantes.
Un officier de l'armée de la révolution congolaise (ARC M23) |
Les mêmes sources affirment que plusieurs localités de
Rutshuru libérées de l’emprise du M23 font actuellement l’objet de la
convoitise des rebelles rwandais des Forces démocratiques pour la libération du
Rwanda (FDLR). Lundi, ces rebelles ont brièvement occupé la localité 3 à Rugari
situé à 40 km au Nord de Goma.
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Les rebelles du M23 à Kanyarushinya moins de 10 km au Nord de Goma. |
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Les activistes des droits de l’homme craignent que
cette dissension au sein du M23 ne puisse dégénérer, et causer morts d’hommes
et déplacement de la population civile.
biens et minutions de FARDC emportés comme butin de Guerre. |
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